Le tuning d’une voiture qui consiste à modifier ou à relooker une voiture en fonction des envies du conducteur. L’histoire du tuning commence aux États-Unis d’Amérique, puis a commencé à se répandre dans plusieurs pays comme la France. Cette tendance continue d’ailleurs à se propager dans de nombreuses régions du monde. Les adeptes du tuning ont généralement deux objectifs : augmenter les performances de la voiture et lui donner une meilleure apparence. Pour connaître le succès, le tuning s’effectue suivant certaines règles. Curieux d’en savoir plus ? Voici quelques conseils pour vous aider à réussir la délicate opération.

Règlementation relative au tuning

Avant de se lancer dans l’aventure de transformation de voitures, il faut être conscient que la législation encadre cette activité. On doit évidemment la connaître la loi afin d’éviter des démêlés avec la justice. Par exemple, la modification de certaines parties du véhicule fait l’objet d’un compte rendu à adresser à la Direction régionale, de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement (DREAL).

Les éléments concernés sont les suivants : le moteur, le poids, les essieux, les freins, le châssis, la transmission, le système de direction, et les voies de porte à faux. Cette loi est tellement détaillée que nous ne pouvons qu’en ressortir l’idée générale. Toute modification doit satisfaire aux normes environnementales, respecter les instructions du constructeur du véhicule modifié et ne doit pas être contraire au code régissant la circulation routière.

Tuning et assurance

Dans plusieurs pays, la règlementation impose aux automobilistes de souscrire à un certain nombre de contrats d’assurance. Tous ceux qui participent au tuning doivent savoir qu’ils ont des déclarations à faire à leur compagnie d’assurance en cas de modification de leur véhicule. Si les propriétaires ne se conforment pas, ils risquent de voir leurs contrats d’assurance annulés même en cas d’accident. L’assureur peut mettre en avant l’argument d’une déclaration de base fausse.

Prenons le cas d’un conducteur qui a tanné ses pneus en changeant leurs caractéristiques. En cas d’accident, l’assureur peut refuser d’indemniser la victime sous prétexte que son véhicule ne correspond pas à celui dont il s’agit dans le contrat d’assurance. Il ne faut donc pas négliger cet aspect. Certaines modifications de véhicule ne nécessitent que le propriétaire avise son assureur. En cas de problème cependant, l’assureur tiendra uniquement compte de la valeur des pièces présentes lors de l’élaboration du contrat d’assurance. 

S’inspirer des styles existants

Pour personnaliser un véhicule, il est important de posséder une source d’inspiration. Il est vrai que les modifications devraient être aux goûts du conducteur de la voiture à tuner. Cependant, il faut avoir une connaissance des réalisations qui précédentes. L’avantage de cette démarche est qu’elle permet de découvrir un répertoire riche dont peuvent se servir les pratiquants du tuning. En outre, cela aide à jauger la faisabilité et le réalisme du projet. Explorons ensemble quelques styles tendance dans l’univers du tuning.

Style VIP

Ce style nous vient du Japon. Comme son nom l’indique, il concerne le haut de gamme. Les modifications dans ce cas sont beaucoup plus concentrées sur la partie mécanique. Entre autres, les jantes et les pneus sont remplacés par d’autres qui sont plus importantes.

Style protuning

Il est originaire des États-Unis d’Amérique. Ici, les transformations s’opèrent au niveau des organes mécaniques. Il est aussi marqué par des jantes qui peuvent atteindre 22 pouces.

Style lowriding

Il a été importé des pays de l’Amérique latine. Ce style est marqué par une modification complète de la peinture de la carrosserie. Les couleurs et le design donnent une allure particulièrement extravagante ou exubérante à la voiture.

Style sleeper

Ce style vient de la Grande-Bretagne. Les modifications ici sont d’ordre mécanique (modification du châssis, d’éléments de suspension et des jantes).

Pièces nécessaires pour le tuning

Le tuning est un art qui nécessite une grande compétence dans le domaine de la mécanique automobile. Pour modifier une voiture, il faut connaître son fonctionnement, sa particularité et surtout les pièces à employer. Ces dernières sont généralement utilisées sur certains organes mécaniques. L’opération peut être difficile, s’il s’agit de certaines marques de voitures les plus anciennes au monde.

Moteur et courroies

Ce sont des éléments clés. Le moteur produit de l’énergie qui est ensuite transmise au reste de la voiture par des intermédiaires, dont les courroies de transmission. Les modifications à ces niveaux permettent généralement de booster les performances du véhicule (puissance, vitesse).

Echappement

Il comprend les parties qui contribuent à évacuer les déchets de la combustion. Il est généralement beaucoup plus modifié pour des raisons d’esthétique. Par exemple, le tuyau d’échappement est souvent transformé pour ressembler à celui des bolides des « superhéros » (avec une aile au-dessus, qui donne l’impression qu’il se déplace à la vitesse de la lumière).

Embrayage

C’est l’élément qui met en relation le système de transmission et le moteur en relation. Dans ce cas, les modifications peuvent concerner la qualité du disque d’embrayage afin qu’il soit plus solide ou plus résistant face aux mauvaises manœuvres en conduite. Il peut également s’agir du réglage de la pédale d’embrayage. Elle est souvent réglée de sorte que le chauffeur n’ait pas à trop lever le pied pour permettre à la voiture d’avancer rapidement après le démarrage.

Démarreur

C’est la pièce qui permet de transporter l’énergie nécessaire au moteur pour qu’il commence à tourner. Il peut être modifié pour diverses raisons. Pour accélérer le démarrage afin que la voiture démarre « au quart de tour », donc très rapidement, ou ajouter la fonctionnalité de démarrage à distance qui est très prisée par les amateurs du tuning.

Amortisseurs

Comme leurs noms l’indiquent, ils permettent d’amortir les chocs physiques subis par les véhicules pendant la conduite. Ce sont des pièces qui sont régulièrement changées par les automobilistes. Leur modification consiste beaucoup plus à rendre la voiture plus résistante aux chocs. Les amortisseurs recherchés et adaptés sont alors plus résistants, plus efficaces et donc de plus longue durée.

Il existe d’autres organes mécaniques qui font l’objet de modification lors des opérations de tuning. il s’agit par exemple des filtres, des organes de chauffage et de refroidissement, de l’électronique (avec le système de multiplexage), les bougies d’allumage, la direction et la suspension, etc.

En définitive, tuner sa voiture avec succès se résume en quatre points. Il faut avoir une bonne connaissance de la loi qui régit les opérations de tuning. On doit également connaître les implications du tuning sur les contrats d’assurance des véhicules. Le tuning devrait s’inspirer des différents styles existants pour faciliter la tâche aux adeptes de l’activité. Enfin, il est indispensable de maîtriser l’aspect technique du véhicule à tuner. Notons qu’il existe aussi le tuning de plaque d’immatriculation.